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| En plein délire : Une politique gouvernementale qui a réveillé nos réflexes de survie »
La sanction est tombée mardi, le gouvernement a envoyé tous les Français "au coin" : nous avons été punis pour indiscipline faute d'avoir pris le corona au sérieux. Effectivement nous avons continué à festoyer, embrasser, serrer des mains, discuter météo au marché etc. Il faut dire pour notre défense, qu'on avait pas cru que la situation était si grave, étant donné que ce même gouvernement nous avait priés de nous rendre aux urnes... électorales (avant que nous nous retrouvions dans l'urne...funéraire ??)
Le premier ministre nous a passé un sacré savon samedi dernier, savon mérité étant donné que précisément nous n'avions pas suffisamment utilisé de ... savon pour repousser le virus. Moyennant quoi l'épidémie galope.
A l'annonce de l'ordre de confinement général, j'ai ressenti une bouffée de chaleur (sans rapport avec les désordres hormonaux), j'ai commencé à répéter en boucle "c'est délirant, délirant, on va tous mourir". J'ai regardé le bon vieux dico parce que Doctissimo c'est trop anxiogène sur fond d'épidémie, et j'ai lu : délire = Agitation mêlée de paroles incohérentes due à une forte élévation de température.
J'ai compris que j'étais sous le choc.
Mais visiblement je n'étais pas la seule, l'épidémie génère une situation de délire collectif. Les égarements de l'esprit provoqués par l'annonce du confinement ont généré des comportements excessifs sur un spectre large : accès de panique, excitation, violence, actes solidaires. L'émotion a pris le pas sur la raison. Notre nature primate se rappelle à nous, les masques tombent. Et ce n'est que le début. Cloîtrés dans nos appartements pendant plusieurs semaines, allons-nous réagir plus dignement que nos cousins singes enfermés dans une cage ? Mes premières observations permettent d'en douter, j'aimerais les partager avec vous, mais comme je ne suis pas certaine d'avoir retrouvé tous mes esprits, je préfère les considérer comme mes élucubrations de recluse.
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Reclus. Au moyen age des personnes se retiraient du monde pour toutes sortes de raisons. Ermites, reclus, ce ne sont pas des refugies... idem dans l'antiquite avec Diogene dans son tonneau. En tout cas prendre de la distance, c est prendre de la hauteur quand d'autres se ruent au rayon pates.
Rédigé par : Patrice Durand | 19 mars 2020 à 15:06
Recluse ...dans ma banlieue parisienne, c'est vrai que je ne suis pas dans la situation de l'ermite, mais reste l'idée du confinement, l'isolement par rapport à la société et de la prise de distance
Rédigé par : marie muzard | 19 mars 2020 à 16:01