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19 novembre 2008

Commentaires

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Sébastien

Bonjour,

Je viens de découvrir un peu par hasard cet article et ce blog, tres interessant comme vision des choses, cela permet de recadrer les evenements et ne pas nous faire oublier que nous ne sommes que des animaux, commandés en partie par nos instincts primitifs.


une petite remarque sur la phrase parlant des rivalités entre mâles dominants (...), l'actualité nous montre que cela existe aussi entre femmes notamment dans certains partis politiques ;) la question étant de savoir si c'est la réelle nature de la femme ou si elle se laisse "corrompre" par une culture masculine ambiante?

muzard

même chez les singes, il existe des femelles atypiques, des dominantes agressives par exemple...mais il est vrai que nous sommes dans une société patriarcale, donc certaines femmes ont tendance à se couler dans le moule masculin pour faire oublier leur sexe...

Marc

Eh oui ! L'homme propose, la femme dispose, disait ma grand mère. Trêve de plaisanterie, je crois toujours bénéfique d'avoir un ratio homme/femme convenablement équilibré dans un groupe de décision. Ainsi on tire bénéfice de multiples façons de penser et de réagir face à une crise.

Au fait Marie, je t'ai invité dans une chaîne de bloggeurs. Voir mon dernier post:
http://www.troisiemevoie.com

Amitiés
Marc

LeMâle

Le moyen le plus efficace et le plus rapide pour devenir misogyne, c'est bien de lire ce genre de propos ultra raciste envers les mâles


Lucille

Il faudait réactualiser l'article. Il me semble que les comptes de la BNP ne sont pas aussi florissant que l'article veut bien nous les présenter.
En fin de compte, ce n'est pas une question de mâle ou de femelle, mais bien une question de nature humaine.
L'avidité est assexuée, ne vous en déplaise !

Indelocalisable

Bonjour,

Super Blog !

Pour ce qui est de mon commentaire, sans être un spécialiste, il me semble que le retard pris par les femmes dans les comportements "négatifs" ne vient que de leur retard dans la prise de pouvoir. On morflera de la même façon quand ce sera le cas. C'est comme si je mettais en avant que ce sont les femmes qui congèlent des nourrissons, et jamais les hommes !

Yogi Tougoudou

Bonjour Marie, je viens de découvrir votre blog et je vous avoue d'emblée que j'ai été tout de suite ravi par vos analyses effectuées sous ce prisme particulier qu'est celui de l'éthologie.
Je m'intéresse en autodidacte depuis quelques temps à cette discipline me semble-t-il peu connue du grand public, et en vous lisant, je n'ai pu m'empêcher de repenser à certains enseignements contenus dans les ouvrages de Franz DE WAAL.
Bien qu'appartenant au genre masculin, je ne peux qu'abonder dans le sens du présent billet, car moi-même, j'en viens à penser, à l'issue de mes lectures et réflexions, que le mal dominant de notre siècle est peut-être bien le mâle dominant.
Mais de la sorte, je pense que dans le même temps je cède à un autre réflexe naturel : celui du bouc émissaire. Je me souviens de ce qu'avait pu dire Boris CYRULNIK, notamment dans " Mémoire de singes et paroles d'hommes " : si la désignation du bouc émissaire peut varier dans l'histoire des sociétés, le mécanisme reste le même. Ainsi si pendant des siècles, la Femme en a fait les frais (incapacité juridique, chasse aux sorcières, etc.), il semble que depuis quelques décennies - en particulier en Occident - le curseur soit entrain de se déplacer...
Ce que je veux dire c'est qu'en désignant le mâle dominant comme responsable de tous les maux actuels, je ne résous finalement rien - si ce n'est trouver un exutoire (mais c'est là l'un des principaux objectifs du mécanisme du bouc émissaire).

Il est vrai qu'à l'orée du XXIème siècle, en regardant les faits et gestes de nos élites et dirigeants, pour la plupart des mâles, on se prend à rêver d'une société matriarcale, à l'instar de l'organisation adoptée par les Bonobos telle que nous la présente Franz DE WAAL (où le mâle vit avec un stress beaucoup moindre que son homologue chimpanzé)... Cela dit toutes les organisations matriarcales qu'il a été possible de repérer chez nos cousins singes ne sont pas source de plus de justice : je pense notamment à celle des macaques rhésus où l'on n'est pas loin, si je ne m'abuse, d'un système de castes...

Je pense aussi aux quelques commentaires laissés sous ce billet : en déplaçant plus avant le curseur, un autre responsable serait peut-être l'espèce et ses mécanismes d'évolution ; je pense ici plus particulièrement à l'instinct d'agression de Konrad LORENZ. J'ai compris que cette thèse, qui a fait grand bruit en son temps, semble aujourd'hui décriée par une partie de la communauté scientifique (notamment Franz DE WAAL auquel je me suis référé tout au long de mon commentaire).
Cependant lorsque je vois les conséquences absurdes des comportements de nos contemporains, dont la crise économique n'est qu'une des manifestations, je me demande souvent si l'éminent professeur de Königsberg n'avait pas vu juste...

marie muzard

je suis d'accord, K Lorenz n'a pas écrit que des bêtises, loin s'en faut, ceci je n'ai plus en tête sa thèse, ca fait partie de mes lectures de jeunesse. C'est vrai que j'ai plus suivi F de Waal ces dernières années
et vous à quel titre vous intéressez vous à l'éthologie et aux comportements des primates ?

thierry

Mais alors les mâles sont désinhibés ou dans la toute puissance qu'ils prennent leurs désirs pour des réalités et alignent les billevesées à force d'imagination débordante au point de ne pas noyer que le poisson mais aussi d'inoculer le poison dans les esprits. La concuspiscence serait elle un de leurs traits majeurs, collectionneurs, envahisseurs, ces cavaliers de l'apocalypse danse mal le calypso mais font rouler leurs rythmes effrénés.
La pilosité et la testostérone sont des avatars de vantards, les hommes prennent des vents et surtout les devants mais les ci devant maîtres du monde n'en seraient ils pas le fossoyeurs eux les faux monnayeurs qui arrosent la planète et pas que de la finance de leurs idées lumineuses au point d'en être aveuglés.
Les auto critiques sont rares, les mea culpa aussi, toujours entretenu par éducation ou tradition, les plus grands, le splus beaux, les plus forts...les plus cons et les plus nuisibles aussi !

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