La sentence vient de tomber de l'autre côté de la Manche, Facebook, le réseau social qui tient la vedette
depuis plusieurs mois, aurait perdu de sa superbe.
Une étude Nielsen annonce une baisse de fréquentation de Facebook en Angleterre de 5 %.
N'en déplaise à Monsieur Zuckerberg qui revendique toujours une croissance du nombre de "visiteurs actifs" introduisant ainsi un nouveau critère (visiteur actif)pour masquer les premiers signaux de faiblesse de son réseau ce recul, aussi léger soit-il, n'est pas anodin.
Il représente peut être le " faible signal" annonçant une dynamique à la baisse de ce réseau. Sa cote d'amour commencerait donc à fléchir.
La popularité et le développement exponentiel de ce réseau social pourraient expliquer paradoxalement ce retournement de tendance. Facebook était un moyen de se distinguer et de renforcer son sentiment d’appartenance à une tribu d’internautes "hype".
Aujourd’hui avec plus de 30 millions de membres, traduit dans de multiples langues, il est devenu un réseau grand public. En faire partie, devient donc banal.
De là, à prédire la mort des réseaux sociaux, il y a un fossé.
Le désamour soudain pour Second life, n’a pas sonné la mort de cet univers virtuel mais surtout il s’est inscrit dans une dynamique forte de développement de nouveaux univers virtuels.
De la même façon, au moment où Facebook perd sa dimension « hype », d’autres réseaux sociaux se créent, plus de 2 à 3 chaque jour. Des réseaux de plus en plus ciblés sur certains profils d’internautes.
Cela correspond à l’évolution naturelle de tout nouveau média : de nouveaux médias se créent, ils se spécialisent, se segmentent comme on dit en jargon publicitaire.
Les réseaux sociaux ont peu de chances de disparaître dans la mesure où ils répondent ils donnent l’illusion de répondre en partie à nos appétits sociaux,cf ma note sur le sujet.
Tant que nous aurons l’espoir de renforcer ou de créer de nouveaux liens au sein de notre tribu familiale, sociale ou professionnelle, nous ne sommes pas prêts à renoncer à ces réseaux virtuels.
Et c’est vrai qu’on peut espérer que plus ces réseaux seront segmentés, ciblés, plus il sera facile de franchir le mur du virtuel, et de passer à l’acte : la rencontre.
Et il y a aussi les réseaux sociaux sous pseudonyme, qui ont leur propre solidité ;o)
Je n'ai jamais voulu m'inscrire sur Facebook, ce site a une connotation "étudiant américain", et puis la possibilité pour d'autres personnes d'ajouter des choses à votre profil hors de votre contrôle est tout de même dissuasive
Rédigé par : Eustache | 04 avril 2008 à 14:46
C'est vrai qu'il faut être vigilant sur Facebook, et surtout ne pas se tromper d'amis pour éviter de mauvaises surprises
Rédigé par : muzard | 04 avril 2008 à 16:18
Bonjour
Merci de vos notes qui apportent un regard singulier sur nos comportements, nos activités…
J'ajoute avec plaisir un lien sur le Blog de l'Art-de-Changer.
Merci aussi de votre commentaire sur ce blog. J'ai répondu à votre question sur le "coaching tribal", "la tribu des coachs"…
A bientôt
André
Rédigé par : André de Châteauvieux | 07 avril 2008 à 18:45